La rencontre était belle et intéressante, à la Cité de la Culture, cet après-midi du vendredi 13 avril 2018, autour de la traduction française du recueil poétique d’Adam Fethi, Le Souffleur de verre aveugle, réalisée par Mansour M’henni pour l’Institut de Traduction de Tunis (ITRAT) et publié à la fin de 2017.
La séance a été modérée par M. Taoufik Aloui, DG de l’Itrat. Le traducteur a présenté rapidement le plaisir et la douleur qui ont accompagné sur un recueil qu’il considère d’une importance incontournable dans l’écriture poétique arabe non seulement en Tunisie, mais dans tout le monde arabe. Le poète a parlé de la traduction comme un acte d’amour entre le texte et son traducteur, précisant que c’est le sentiment qu’il avait à voir M. M’henni travailler sur son texte.
Adel Bouallagui a égayé la séance par trois intermèdes musicaux, accompagné de la belle voix féminine de Faten qui a chanté, tour à tour, Chokri Nelaïd, Abul-Kacem Chebbi et Sghaïer Ouled Ahmed. Voulant témoigner lui aussi, il a souligné la grande réussite du traducteur à donner au texte en français le rythme des poèmes dans leur langue d’origine.
Le débat a soulevé plusieurs questions d’un grand intérêt, après chaque lecture croisée entre le poète (en arabe) et le traducteur (en français).
Une séance comme on aimerait en voir s’organiser plus souvent.
Sadok Abderrahman